Suite au cours d’hier soir, j’avais envie de préparer un petit récapitulatif des points de la machine à coudre pour mes élèves.

Je me suis donc lancée dans des recherches approfondies et j’en suis arrivée à cette conclusion : NON MAIS C’EST QUOI CE BOXON ?!…

Entre le nom des points qui changent, la tête des points qui est variable, les subtiles différences de dessins et les utilisations variées de chaque point…. PFFFFFFROuiiiiiittttt… Ça ne va pas le faire du tout. 

J’ai donc entrepris de faire ceci :

La liste de ce qu’il me semble plus simple à faire que ce récapitulatif : de la pâte feuilletée, courir les 20km de Bruxelles, expliquer le passage à la dizaine à ma fille, trier les légos de mon fils par couleur, retrouver la boite d’origine de mon gsm, traverser Ikea sans dépenser plus de 20€, comprendre un japonais qui parle en grec, passer une semaine sans chocolat, faire un poirier sans les mains, changer une roue ou couper du tissu avec les doigts…

Mais la Thia têtue a repris le dessus.

 

Le point sur les points de la machine à coudre

  • Nous aborderons ici les points utilisés pour la couture vestimentaire familiale  (pas de patchwork, de couture technique, de robes de mariée en dentelle de Calais, pas de quilt, pas de broderie..).  Bref ce que vous utilisez quand vous cousez un modèle dont vous avez acheté le patron chez une créatrice comme moi.
  • Il n’y a que très peu de points indispensables sur une machine à coudre. Si les marques nous proposent des modèles avec un nombre incroyable de points, il y a des chances pour que vous n’utilisiez jamais la plupart d’entre eux. Nous nous concentrerons donc sur la série de points qui se trouve sur une machine de base. Et même sur le modèle de base, tous les points ne sont pas utilisés ou rarement…
  • Un même point peut avoir plusieurs noms et peut être représenté par des dessins très différents d’une marque à l’autre. Il est donc indispensable de se munir de son mode d’emploi.
  • Certains points ressemblent fort à d’autres. Les différences sont subtiles. Un détail peut toutefois vous aider à faire la différence : la différence gauche-droite du dessin. De nouveau, le mode d’emploi de votre machine permettra de choisir le bon point.
  • Un même point peut avoir plusieurs utilités différentes. Plusieurs points peuvent servir à coudre la même chose.
  • Faire un test dans une chute de tissu est toujours une bonne idée. S’il s’agit d’un tissu extensible, il vaut mieux faire le test en respectant le sens de l’élasticité du tissu.

Les points en rouges sont extensibles.

J’utilise les points marqués d’une * .

* 1. point droit  assembler et surpiquer : le point le plus courant

* 2. zigzag surfiler, coutures extensibles, autour d’un appliqué,…

3. point droit avec arrêt L’arrêt se fait automatiquement en début et fin de couture.

* 4. zigzag multiple surfiler des tissus fins ou extensibles qui roulottent, coudre de l’élastique à un tissu extensible

* 5. point droit triple coutures renforcées et légèrement extensibles par ex : entre-jambe de pantalon

6. zigzag triple surfil et couture renforcées et extensibles par ex: coudre un élastique sur tissu extensible

* 7. super stretch coudre des tissus très extensibles

8, 9 et 10. surjet coudre et surfiler en 1x surtout utilisé pour les tissus extensibles (imitation du point de la surjeteuse) (le 10 ressemble au 14 mais les pointes regardent vers la droite)

11. overlock coudre et surfiler les tissus extensibles

12. Stretch coudre les tissus très extensibles (ressemble au 15 mais les pointes sont alignées à gauche)

13. nid d’abeille point fantaisie pour tissus extensibles ou smocks

* 14 et 15. point invisible pour ourlets invisibles (le 14 ressemble au 10 mais les pointes regardent vers la gauche) (le 15 ressemble au 12 mais les pointes sont alignées à droite)

16. point de bâti pour faufiler

17. reprisage pour repriser

* 18. boutonnière pour faire les boutonnières

J’espère que ce résumé vous donnera une meilleure vue d’ensemble des points 😉