Le point de départ du sur-mesure
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Plaidoyer pour une toile
C’est marrant comme certaines choses paraissent évidentes et d’autres moins…
Par exemple, combien de personnes connais-tu qui ont le même visage? Sans doute très peu. Moi, à part deux amis jumeaux, je n’en connais pas… On réalise donc facilement comme, malgré le fait que nous ayons « tous » 2 yeux, 1 nez, 1 bouche, 1 front, 1 menton, 2 joues et 2 oreilles, nous ayons tous un visage différent.
Alors, pourquoi quand on parle de jambes, bras, seins, ventre, fesses, on a beaucoup plus de mal à le comprendre? Croire qu’un tableau de mensurations ou qu’un gabarit permettant de construire un vêtement type va convenir à tout le monde, c’est une belle illusion. Et donc, croire qu’un patron de couture va donner un vêtement qui tombe de la même manière sur tout le monde, c’est juste une aberration. Je ne te parle pas ici d’être mince ou ronde. Je te parle de la forme de chaque épaule, de la forme de chaque sein, de la forme de chaque hanche,…
Alors, je l’écris en gras: le sur-mesure commence par une toile!
2. Pas de panique!
Mais tu sais quoi? On va tout de même se simplifier la vie. Parce que faire une toile, ce n’est pas faire un vêtement de A à Z.
C’est juste faire le stricte nécessaire pour pouvoir essayer le modèle. Ourlets, finitions, parementures,… Tout cela restera au placard. Tu vas pouvoir simplifier le vêtement au maximum. Et comme Cacao n’est pas un modèle compliqué, imagine à quel point la toile va être facile à réaliser!
Je te montre comment faire à la page suivante.
C’est fait?
Rendez-vous à l’étape suivante…